- Pourriez-vous nous raconter votre expérience en France en tant qu’étudiante à l’Ecole Supérieure des Arts et Techniques de la Mode (ESMOD) Paris?
Avant d’étudier à Esmod, j’ai suivi la formation professionnelle photographie-cinématographie pendant deux ans à Arles, où j’ai rencontré Ibu Ratna Bresson, la femme d’un photographe français très connu, Henri Cartier-Bresson. Ibu Ratna m’a proposé de m’inscrire à Esmod vu que j’ai du talent pour le découpage (cutting). J’ai eu de la chance car Ibu Ratna s’est fait des amis avec le directeur d’Esmod, donc j’ai décidé de changer le chemin.
A Esmod j’ai rencontré des étudiants internationaux comme du Japon, de la Palestine, du Jordan, de l’Arabie Saoudite et du Maroc, ce qui m’a permis d’élargir mes connaissances. En tant qu’étudiante d’Esmod, nous avons eu des privilèges pour assister au défilé prêt-à-porter. Cependant, la vie parisienne m’a beaucoup appris sur le style de mode de ses habitants, en traversant les boulevards et les avenues, ils sont très élégants.
- Pourquoi avez-vous choisi la France pour vos études de mode ?
Comme je vous ai expliqué, j’ai du talent et des compétences de base sur la technique de découpage, héritée par ma mère. En outre, l’industrie de la mode en France est l’un des piliers économiques pour le pays. Par contre, pendant ces années-là, cette industrie n’était pas encore développée en Indonésie, pourtant nous avons un grand marché potentiel avec 150 millions des habitants. C’est pour cela je me suis lancée dans ce domaine et je me focalise sur l’industrie de prêt-à-porter (ready to wear).
- Que vous a apporté la France dans votre carrière ?
La culture française est de très haute valeur qui m’a fait apprendre beaucoup de chose, par exemple j’ai étudié non seulement les techniques de design, mais aussi les éthiques, les manières de s’habiller, de manger à la table, qui est très utile dans la vie.
- Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études en France ?
J’aimerais que chaque étudiant qui fera ses études en France, profite bien toutes les opportunités qui nous sont ouvertes, car dans ce pays, on apprend à absorber et tirer jusqu’au bout le sens et l’importance de ce que nous avons acquis.
- Que pensez-vous de la plateforme France Alumni ? Qu’attendez-vous de ce nouvel outil au service des alumni ?
J’espère que, avec France Alumni, le lien entre les alumni devient plus amical et proche, surtout entre les alumnis qui ont bien réussit dans leur carrière, et ceux qui viennent de terminer les études.