Des détails qui font la différence culturelle
Candidats sur un marché de l’emploi international, les alumni sont confrontés aux différences qu’on observe d’un pays à l’autre dans les processus d’embauche. CV de type anglo-saxon ou « à la française » ? Quelques conseils pour éviter les impairs.
GOOGLE EST VOTRE AMI… SAUF POUR LA TRADUCTION
L’exercice très codé qu’est le CV repose sur des expressions incontournables, aussi bien en françaisqu’en anglais. Sous l’intitulé anglais « Education », on trouve ce que les Français rangent sous le titre « Formation ». Même en anglais, la tâche se complique selon que l’on s’adresse au marché européen ou nord-américain : à New York, le stage se dit « internship », à Londres « traineeship ».
Consultez en ligne les modèles de CV disponibles dans la langue-cible. Soumettez votre propre CV rédigé à un relecteur dont c’est la langue maternelle.
À CHACUN SES DIPLÔMES
La généralisation du système LMD (Licence – Master – Degree) a homogénéisé la présentation des niveaux de formation. Mais l’enseignement supérieur hexagonal conserve ses particularités : le passage par une classe préparatoire aux grandes écoles (les fameuses « Maths sup’ », « Prépa HEC » etc.) en est une. Précisez la nature et les objectifs de ce type de cursus.
DES CONTENUS DIFFÉRENCIÉS
Au-delà des diplômes, les employeurs ne sont pas en quête des mêmes renseignements selon les pays.
- Les CV à la française spécifient l’âge, la nationalité, parfois le statut marital du candidat. Autant de renseignements indifférents aux yeux des Anglo-saxons, qui peuvent y voir des facteurs de discrimination.
- Les recruteurs anglo-saxons prêtent une attention plus marquée aux expériences qui sortent du contexte professionnel et qui reflètent particulièrement la personnalité d’un candidat.
- Les CV en langue anglaise se concluent souvent par la mention des références professionnelles ou académiques du candidat.
Certaines pratiques ont tendance à se généraliser d’une aire culturelle à l’autre. Répandue depuis longtemps aux États-Unis, au Canada, en Angleterre ou en Australie, la rubrique introductive qui résume le CV en quelques mots se généralise en France. Elle fait la synthèse entre l’expérience du candidat et ses objectifs professionnels.