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Diplômés des grandes écoles françaises : une insertion professionnelle qui se maintient à un haut niveau

28 juin 2024 Affaires
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L’insertion professionnelle des diplômés des grandes écoles se porte bien ! Selon l’enquête annuelle de la CGE (Conférence des grandes écoles), avec un taux net d’emploi à 85,8%, l’insertion professionnelle des diplômés de la promotion 2023 se maintient à un haut niveau. Le recrutement des diplômés est toujours aussi rapide après l’obtention du diplôme : près de 85 % d’entre eux ont été recrutés moins de deux mois après la fin de leurs études, et près de 67 % avaient même trouvé un emploi avant l’obtention de leur diplôme. Les conditions d’embauche restent excellentes : 84,2 % des diplômés ont contracté un CDI et 86,4 % ont obtenu le statut de cadre.

 

Depuis plus de 30 ans, la Conférence des grandes écoles publie une enquête sur l’insertion professionnelle de ses diplômés. Pour cette dernière édition, réalisée entre décembre 2023 et mars 2024, « les grandes écoles ont massivement participé » : 199 sur 203 écoles sollicitées pour l’enquête (soit 98%) ont mobilisé leurs diplômés pour un total de 103 568 questionnaires exploitables. Selon la CGE, cette forte participation « permet d’obtenir des résultats plus fiables, chaque école ayant des caractéristiques qui lui sont propres ». Sur ces 200 écoles en effet, on compte une large majorité d’écoles d’ingénieurs et d’écoles de management mais aussi des écoles d’arts, d’instituts d’études politiques ou d’écoles de journalisme.

 

Un taux d’employabilité qui se maintient globalement

C’est donc un tableau très représentatif de l’employabilité des jeunes diplômés de ces écoles que propose cette année encore la CGE. Principal enseignement de cette enquête : malgré une légère baisse, dans un contexte global moins favorable à l’emploi des cadres, le taux d’employabilité se maintient. En 2024, le nombre de jeunes diplômés qui ont trouvé un emploi s’établit à 85,8%, contre 90,5% en 2023, qui était une « année record post-Covid ».

Dans le détail, pour les écoles d’ingénieurs, ce taux net d’emploi est de 89,6%. Pour les écoles de commerce, il est de 81,2% et, pour les écoles d’autres spécialités, il s’élève à 81,5%. En moyenne, quelle que soit l’école dont ils sont issus, 84,6% des étudiants ont eu un contrat moins de deux mois avant la sortie de l’école et 94,9% ont eu un contrat dans les 4 mois après la sortie de l’école. Enfin, souligne la CGE, 66,9% d’entre eux « avaient même trouvé un emploi avant l’obtention de leur diplôme ».

 

Des salaires en hausse et des diplômés satisfaits de leur emploi

Concernant le type l’emploi, 84,2 % des diplômés, surtout les ingénieurs et les managers, ont contracté un CDI (85,5% l’année dernière) et 86,4 % ont obtenu le statut de cadre (85,44% en 2023). Côté salaires, les ingénieurs affichent un salaire brut annuel hors prime de 38 520 euros, tandis que les managers atteignent 40 241 euros. En moyenne, toutes catégories d’écoles d’origine confondues, en 2024, les diplômés des grandes écoles gagnent 39 010 euros, soit une hausse de 2,2% par rapport à l’année dernière, ce qui compense la hausse des prix (+1,3 %). Un bémol cependant, les salaires des hommes sont toujours supérieurs (+5,2%) à ceux des femmes. Quel que soit le secteur d’activité, la différence est systématique, note la CGE.

Au niveau des structures d’emploi, la répartition est assez équilibrée : 32,3 % des diplômés ont un emploi dans de petites et moyennes entreprises (PME), 29,9 % dans des entreprises de taille intermédiaire (ETI, entre 250 et 5000 salariés) et 31,6 % travaillent dans de grandes entreprises (5000 salariés et plus). Seuls 6,2 % des diplômés ont choisi de très petites entreprises (TPE, moins de 10 salariés).

Dans l’ensemble, 84,8% des diplômés se déclarent ainsi « très satisfaits » ou « satisfaits » de leur emploi et 91% d’entre eux « estiment occuper un emploi correspondant à leur niveau de qualification ».

 

Une mobilité toujours attractive

La mobilité est toujours attractive pour les jeunes diplômés des grandes écoles. Un jeune diplômé sur 9 travaille en effet à l’étranger, souligne la CGE. Ce sont 9% des ingénieurs, 14,8% des managers et 14% d’étudiants d’autres spécialités qui ont choisi de s’expatrier pour leur premier emploi. Dans le cadre de ces mobilités, l’Europe reste prioritaire, puisque 43,1% d’entre eux restent à l’intérieur de l’Union européenne. Plus précisément, 15,4% des diplômés français travaillent en Suisse, 9,4% en Allemagne, 9,2% au Luxembourg, 6,7% en Belgique, 4,7% en Italie et 3,8% en Espagne. Hors Union européenne, se distinguent : le Royaume-Uni (8,3% des diplômés), le Canada (7,8%), les Etats-Unis (4,7%) et la Chine (4,1%).

Pour les diplômés qui travaillent en France, la répartition des emplois montre que l’Ile-de-France capte 53,6% des diplômés et les régions dans leur ensemble 46,7% d’entre eux. Sauf peut-être chez les ingénieurs, qui ne sont que 38,7% à travailler dans la région francilienne.

 

Des emplois liés aux grandes transitions environnementales

Sous le titre « Des diplômés mieux préparés aux transitions », l’enquête de la CGE consacre dans cette nouvelle édition de son enquête un chapitre à la RSE, responsabilité sociétale des entreprises, qui constitue en effet cette année 41,7% des postes occupés (contre 38,6% en 2023).

Plus précisément, 38,7% des ingénieurs, 45,3% des managers et 50,9% occupant un emploi dans une autre spécialité déclarent occuper un poste relevant de la RSE, dont 88,7% seraient liés à l’environnement. Près de 70% des diplômés recrutés dans ces postes liées à l’environnement estiment avoir acquis au cours de leur formation « les compétences en matière de transformations environnementales » utiles pour occuper ce type d’emploi.

 

Enquête Insertion 2024

Rapport 2024




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