Semaine européenne de la mobilité : toute l'Europe en mouvement !

"Toute l’Europe va se mettre en mouvement pour la Semaine européenne de la mobilité !". C’est en tout cas le souhait du Gouvernement français qui présente les différentes initiatives des collectivités, organismes, associations et particuliers qui se déclarent prêts à encourager les mobilités partagées et les mobilités douces (voiture partagée, co-voiturage, scooters, trottinettes, vélos en libre-service).

L’intermodalité au centre des actions

Organisée chaque année du 16 au 22 septembre, la Semaine européenne de la mobilité a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à choisir des modes de déplacements plus durables qui se combinent entre eux. C’est l’intermodalité qui, comme l’expliquent les organisateurs, désigne "un réseau de transports permettant l'utilisation successive de plusieurs modes de déplacements en écosystème".

Pensée comme un tout, l’intermodalité devient ainsi un élément clé dans l’organisation et "l’avènement d’une nouvelle mobilité urbaine plus durable". C’est un défi économique, sociétal et environnemental, souligne le Gouvernent français qui parle même d’une "révolution pour un mieux vivre dans la cité, avec, pour toile de fond, la transition écologique et l'action contre le réchauffement climatique".

Pour de meilleures connexions

En 2022, la Semaine européenne de la mobilité est placée sous le thème des  "meilleures connexions" pour développer cette intermodalité, autrement dit l’interconnexion des différents modes de déplacement au cours d’un même trajet : du vélo au train en passant par le co-voiturage, les transports en commun, la marche à pied… De façon pratique, par exemple, lorsqu’un voyageur utilise un bus pour se rendre à la gare, puis le train, on peut parler d’intermodalité. A l’échelle de l’Union européenne, l’intermodalité est un moyen d’intégrer tous les réseaux de transports européens.

Ainsi, en Europe comme en France, cette Semaine devrait non seulement favoriser "les synergies entre les personnes et les lieux qui offrent leur expertise, leur créativité et leur dévouement pour sensibiliser à la mobilité durable", mais aussi promouvoir "un changement de comportement en faveur de la mobilité active, en plus d'atteindre et établir des liens entre les groupes existants et de nouveaux publics". 

Trois enjeux majeurs pour une politique intermodale

Le développement de l’intermodalité apparaît donc comme est un élément clé pour

démultiplier les moyens de déplacement des usagers, mais aussi pour assurer une meilleure continuité de service et l’amélioration des conditions de trajets. La nouvelle politique intermodale, qui devrait permettre de renforcer la compétitivité et l’attractivité des territoires où qu’ils soient situés, comporte ainsi trois enjeux :

- un enjeu économique : l’intermodalité optimise l’offre de transport ;

- un enjeu social : l’intermodalité entraine la multiplication des possibilités de desserte sur tout le territoire à un coût souvent plus avantageux que celui de la voiture particulière ;

- un enjeu environnemental et de santé publique : l’intermodalité promeut des modes plus écologiques et moins émetteurs de gaz à effet de serre, en favorisant notamment les modes non motorisés comme le vélo ou la marche.

A noter que le site européen dédié à l’événement met en pratique ces trois enjeux en proposant des conseils, astuces et exemples concrets, un peu partout en Europe, sur les meilleures façons de se déplacer en ville ou à la campagne et entre les deux !

Pour en savoir plus 

- Le site de la semaine européenne de la mobilité

- Le site du gouvernement français

- Le site du ministère de la transition écologique et de la transition énergétique