Les jeunes francophones prennent la parole !
Le 22 décembre 2020, au cours d’une rencontre virtuelle, ont été rendus publics les résultats de Parole aux Jeunes, une consultation sur l’avenir de la Francophonie à laquelle ont participé plus de 10 000 jeunes, issus de 83 Etats membres de la francophonie, qui ont proposé près de 75 000 contributions. Trois priorités claires parmi leurs aspirations : avoir un emploi, bénéficier d’une éducation de qualité et vivre dans un environnement sain.
Le 22 décembre 2020, au cours d’une rencontre virtuelle, ont été rendus publics les résultats de Parole aux Jeunes, une consultation sur l’avenir de la Francophonie à laquelle ont participé plus de 10 000 jeunes, issus de 83 Etats membres de la francophonie, qui ont proposé près de 75 000 contributions. Trois priorités claires parmi leurs aspirations : avoir un emploi, bénéficier d’une éducation de qualité et vivre dans un environnement sain.
A l’occasion de son 50e anniversaire, l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) a invité les jeunes de 15 à 35 ans à « construire ensemble l’avenir de la Francophonie ». Pendant plusieurs mois, de mai à juillet 2020, des milliers de jeunes francophones ont « dialogué, débattu, partagé, imaginé et exprimé leurs préoccupations et leurs réalités, mais aussi leurs aspirations pour la Francophonie de l’avenir ».
Un espace de dialogue inédit
Selon les organisateurs de cette grande consultation et comme l’écrit la Secrétaire générale de la Francophonie dans sa présentation du rapport, cette enquête s’est révélée être un « dialogue inédit, non seulement entre les jeunes et la Francophonie mais aussi entre jeunes francophones issus de différents espaces et différentes réalités ». Se félicitant d’avoir créé « une réelle dynamique » au sein de cette jeunesse, l’OIF estime que « les résultats de ce dialogue sont parlants ». Ils permettent en effet « de mieux comprendre les ressorts de l’identité francophone et mettent en lumière les besoins présents et futurs de la jeunesse ».
La diversité de l’origine et du profil des répondants
La consultation a réuni exactement 10 452 jeunes francophones qui ont contribué sur la plateforme et/ou pris part à des ateliers virtuels ou présentiels parallèlement organisés. L’OIF estime que les participants ont ainsi représenté « la diversité de la jeunesse francophone » puisque l’ensemble des zones de la Francophonie ont été concernées. Parmi les répondants, on relève notamment une majorité de jeunes africains (51% en tout), mais aussi 25% de jeunes européens et 7% de jeunes issus du continent américain. Les profils d’activité et tranches d’âge sont également bien représentés. Les 19-25 ans ont ainsi répondu majoritairement (40%), tandis que 53% des répondants se déclaraient être étudiants et 29% en activité professionnelle. Quant à la parité femmes/hommes, elle est atteinte : 51% de jeunes femmes ont participé à la consultation.
L’appartenance à la Francophonie
L’un des objectifs de la consultation était de qualifier le sentiment d’appartenance des jeunes à la Francophonie. Les résultats sont positifs, dans la mesure où près de 4 jeunes sur 5 « se sentent francophones ». Sur une échelle de 1 à 10, les jeunes l’évaluent à 7,8 en moyenne. Parmi les « socles d’appartenance » à la francophonie figurent bien sûr la langue française, l’appartenance à un réseau (d’études et de formations en particulier), mais aussi le partage d’une culture, le partage de valeurs et de défense des causes telles que la démocratie, l’égalité, la paix et la préservation de l’environnement, sans oublier la francophonie « comme un art de vivre et de penser » !
Les attentes des jeunes francophones
Deuxième objectif de la consultation, comme l’explique l’OIF, collecter « les attentes des jeunes pour construire la Francophonie de l’avenir sur des bases renouvelées par leur regard ». A ce titre, les jeunes francophones ont été interrogés sur leurs priorités et leurs aspirations ainsi que sur leurs projections pour l’avenir. Les priorités majeures des jeunes sont nettement définies : l’emploi, l’éducation, l’environnement et la santé arrivent en tête. Plus précisément, insiste l’OIF, « aujourd’hui, les priorités des jeunes sont claires : avoir un emploi, bénéficier d’une éducation de qualité, vivre dans un environnement sain et avoir accès à un système de santé de qualité ». A noter aussi l’émergence d’autres aspirations, un peu moins pragmatiques, telles qu’un « monde plus égalitaire et juste » ou d’autres valeurs générales comme le respect, l’humanisme et la tolérance etc.
Crédit photo : ©DisobeyArt - stock.adobe.com
Commentaires
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.