Un an d’études en France en licence de relations internationales à l’IEP de Rennes en 2011-2012, dans le cadre d’un programme d’échange entre l’université nationale Al Fârâbî (KAZNU) et l’IEP de Rennes
Pourquoi avez-vous choisi la France comme destination d’études ?
Dès ma première année d’études en licence au Kazakhstan, j’ai suivi des cours pour apprendre la langue française, au sein de mon université. Etudier en France était pour moi un choix idéal afin d’approfondir mes connaissances en français mais aussi pour les étudier les relations internationales avec des étudiants internationaux.
Comment se passe/s’est passé votre séjour d’études ?
Il s’est déroulé dans de bonnes conditions. Ce fut intéressant de compléter ma « vision asiatique » des relations internationales par une approche européenne et plus particulièrement française de la matière.
Quelles sont, selon vous, les différences entre le système d’enseignement supérieur de votre pays et français ?
Les différences sont énormes, notamment sur le plan de la méthodologie de travail et l’organisation des études. Plusieurs cours suivis en France n’existent pas du tout au Kazakhstan comme les cours sur le conflit israélo-palestinien que nous étudions peu au Kazakhstan.
Par ailleurs, la vie étudiante en France est plus intense en termes d’enseignements mais aussi sur le plan culturel. Les étudiants ont un accès large en France au théâtre, aux concerts, ce qui est beaucoup plus limité chez nous.
Vous sentez-vous proche des étudiants français ? Avez-vous pu développer des contacts ?
Oui naturellement, j’ai conservé des liens avec plusieurs étudiants français et européens. Je continue à entretenir des relations avec eux.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants de votre pays désireux de venir étudier en France ?
Etudier en France est une excellente opportunité mais avant de commencer, il faut être vigilent sur toutes les procédures administratives à suivre, avant de partir en France et une fois dans le pays. A mon avis, une grande attention doit être portée pendant les cours qui peuvent être compliqués pour un étudiant kazakhstanais. Une bonne compréhension de l’enseignement supérieur français mais surtout de la méthode de travail (exposés, système de notation etc) en France est très utile.