Master en Ingénierie de l’ENSAIA (Ecole National Supérieure d’Agronomie et de des industries alimentaires) élève de l’industrie alimentaire. Boursier du gouvernement français 2014-2015
Pourquoi avez-vous choisi la France comme destination d’études ?
Quand j’étais étudiante de l’université S. Seifullin (KazATU) à Astana, j’ai suivi mes premières cours de français et puis ensuite à l’Alliance Française d’Astana. Après, j’ai voulu faire connaissance avec le milieu industriel français, surtout l’industrie agroalimentaire pour pouvoir comparer avec mon pays. Mon objectif était d’essayer d’intégrer des acquises en France pour l’industrie de mon pays.
Comment se passe/s’est passé votre séjour d’études ?
Au début, évidemment ce fut assez difficile, à cause de la différence linguistique, méthodologique et aussi l’adaptation et intégration dans un nouveau collectif. Puis mes études sont devenues plus faciles parce que le programme était vraiment intéressant.
Quelles sont, selon vous, les différences entre le système d’enseignement supérieur de votre pays et français ?
Pour moi, la plus grande différence se place au niveau de la méthodologie. Au Kazakhstan, dans les cours, les enseignants travaillent avec les étudiants pour les aider sur les matières mal comprises, voire réviser avec eux. Savoir. Dans mon école, je dois travailler plutôt par moi-même, mais par contre nous faisons plus de travaux pratiques qui permettent d’appliquer les connaissances théoriques acquises.
Quels sont les points positifs et négatifs de cette expérience ?
Je trouve plutôt des points positifs à cette expérience. Premièrement, étudier dans une école supérieure française est prestigieux. Ensuite pratiquer une langue étrangère, acquérir de l’expérience professionnelle et faire connaissance avec des étudiants de différents pays, en voyageant, est enrichissant. Sur les points négatifs, je parlerai du stress sur le plan de l’intégration, et l’éloignement familial.