OPÉRATION « CAFÉ – CROISSANTS », EN PRÉSENCE DE L’AMBASSADEUR DE FRANCE AU KAZAKHSTAN DANS LES LOCAUX DE CAMPUS FRANCE

L’Ambassadeur de France au Kazakhstan, Monsieur Francis ETIENNE était l’invité de Béatrice Khaiat, Directrice générale de L’agence Campus France, le vendredi 14 avril, dans ses locaux parisiens.

Devant une trentaine de représentants d’établissements d’enseignement supérieur, du Ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, du Ministère des affaires étrangères français et de personnalités politiques, l’Ambassadeur de France a partagé son expérience de trois années en poste. Il a également, en présence de M. Thomas Huet, Attaché de coopération scientifique et technique et M. Séverin van Gastel, Attaché de coopération universitaire présenté le potentiel du Kazakhstan, en matière de coopération universitaire et scientifique.

Considérées comme une priorité de la relation bilatérale par les deux Présidents de la République lors de leurs dernières rencontres en 2014 et 2015, la coopération universitaire et la mobilité étudiante ont connu des évolutions importantes qui se sont concrétisées par des réalisations marquantes ces dernières années. Une vingtaine d’établissements français se sont investis avec succès au Kazakhstan avec comme résultats probants l’inauguration de l’Institut Sorbonne-Kazakhstan (soutenu par l’USPC) en 2014, le développement progressif du Centre franco-kazakhstanais « Géo-Energies », ouvert en 2009, à l’initiative de l’Université de Lorraine et la mise en œuvre de plusieurs programmes en double diplôme.

L’investissement des établissements français d’Enseignement supérieur au Kazakhstan jouit d’un fort soutien politique de la part des pouvoirs publics des deux pays qui se manifeste par la tenue régulière de forums universitaires de l’enseignement supérieur. La mobilité étudiante, portée par un programme incitatif de bourses du gouvernement français, un programme d’encadrement autofinancé en partenariat avec Campus France et le programme Bolachak du gouvernement kazakhstanais, a également considérablement progressé, avec environ 600 étudiants en 2016 inscrits dans des établissements français, contre 400 en 2013.

Les réussites de ces dernières années ont renforcé l’image de la France, déjà positive au Kazakhstan, comme pays ouvert aux partenaires scientifiques et académiques, et confirmé l’intérêt des principaux acteurs de l’éducation et de la science à la coopération. Terrain à défricher, ou zone exotique pour nos universités, il y a encore quelques années, le Kazakhstan s’est désormais positionné dans le paysage de la coopération universitaire pour nombre d’établissements français et les possibilités d’échanges sont loin d’y être toutes épuisées.