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Intelligence artificielle en France : de nouveaux dispositifs de soutien

25 juin 2024 Affaires
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C’est à la veille du salon Viva Technology, qui s’est tenu fin mai à Paris, que le Président de la République a réuni les talents de l’intelligence artificielle à l’Elysée pour réaffirmer la priorité stratégique de l’IA pour la France, dotée d’un financement de 2,5 milliards d'euros dans le cadre du plan France 2030. A cette occasion, le Président a annoncé une nouvelle série de mesures et de nouveaux lauréats dans ce domaine.

Le salon Vivatech, dont la 8e édition a rassemblé tous les acteurs des nouvelles technologies, français et internationaux, s’est déroulé du 21 au 25 mai 2024 au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Vivatech, qui se définit comme « l’événement n°1 européen sur les startups et la technologie », a rencontré en 2024 un incroyable succès, battant une nouvelle fois des records de fréquentation. Selon le site dédié, VivaTech 2024 a accueilli plus de 165 000 visiteurs, soit une augmentation de 10% par rapport à l'année dernière. L'événement a aussi attiré 13 500 startups « qui ont eu la chance d'établir des relations commerciales dans plus de 25 secteurs d'activité et d'entrer en contact avec plus de 2000 investisseurs ». Avec une représentation de 120 pays et l’organisation de 40 pavillons nationaux, dont le Japon (pays de l'année), « l’impact mondial de VivaTech 2024 a été vraiment remarquable ».

L’IA, UNE STRATÉGIE NATIONALE

C’est dans ce contexte porteur, comme le souligne le site d’information du Gouvernement, que dès 2018 l’intelligence artificielle a fait l’objet d’une stratégie nationale inscrite dans le plan France 2030. Près de 2,5 milliards d’euros ont ainsi été spécifiquement fléchés pour le développement de cette technologie, « vue comme un accélérateur et un différenciateur d’innovation ». Deux phases ont permis l’élaboration de cette stratégie :

 

  • la première phase a consisté à structurer d’abord l’écosystème national existant, pour faire de la France « le premier écosystème pour l’IA en Europe ». Le pays dispose aujourd’hui d’un « écosystème de recherche et technologique en IA mondialement reconnu » ;
  • une seconde phase, lancée en 2022, a pour but de « diffuser l’IA dans l’économie, pour améliorer la compétitivité industrielle et le bien-être individuel et collectif ». Un total de 560 millions d’euros de financements publics est consacré à la « consolidation des établissements d'excellence de l'école française de l'IA ». Selon le ministère en charge de la recherche, trois leviers principaux ont en effet été activés dans ce cadre : la formation et la recherche, le soutien à une « offre à l’état de l’art » (l’état des connaissances d’un domaine à un moment donné), le rapprochement entre l’offre et la demande en IA.

UNE STRATÉGIE QUI PORTE SES FRUITS

Au cœur de cette deuxième phase s’inscrivent ainsi les dernières annonces présidentielles. Le site d’information de l’Elysée rappelle d’abord que cette stratégie « a porté ses fruits ». Elle a permis en effet de « développer un réseau d’instituts interdisciplinaires d’IA, de soutenir des chaires d’excellence en la matière, de financer des programmes doctoraux et d’investir dans les capacités de calcul de la recherche publique ».

 

Fort de ces premiers succès, le Président de la République a présenté de nouvelles orientations « pour aller encore plus loin, pour faire de la France une puissance de l’IA, en attirant les plus grands talents, en sécurisant nos propres puissances de calcul et nos infrastructures et en accélérant l’adoption collective d’une IA sûre et construite avec nos valeurs ». Concrètement, cet engagement se traduit notamment par :

 

  • l’annonce de neuf lauréats de l’appel à manifestation d'intérêt IA-clusters. Il s’agit de pôles d’excellence en recherche et formation en intelligence artificielle, implantés dans de grandes universités françaises couvrant tout le territoire, soutenus à hauteur de 360 millions d'euros (plan France 2030) ;
  • la mise en place de nouveaux dispositifs pour renforcer le soutien de l’État à l’intelligence artificielle. Parmi ceux-ci : un appel à projets pour « accélérer l’usage de l’intelligence artificielle générative dans l’économie », un programme sur l’évaluation des IA avancées, un centre d’expertise européen en IA générative, un appel à projet visant le renforcement de l’offre de services cloud pour rapprocher les acteurs de l’IA et du cloud et un appel à projets dédié à la transition des secteurs culturels pour « soutenir l’adaptation rapide des acteurs de la culture et des médias aux technologies d’IA ».

DES RÉSULTATS TANGIBLES

Fournis à la fois par le ministère en charge de la recherche et par le site présidentiel, quelques chiffres clés montrent la vitalité de l’IA en France :

 

  • 80 laboratoires de recherche sont concernés par l’IA ;
  • plus de 600 startups travaillent sur l’IA (+24% entre 2021 et 2023) ;
  • 76 startups se consacrent à l’IA « générative » (son, texte, vidéo, image) ;
  • 13 500 emplois ont été développés dans le secteur ;
  • 3,2 milliards d'euros ont été levés en 2022 par des entreprises de l’IA ;


Autant d’indicateurs qui font que la France est devenue le 1er pays en Europe pour les projets d’investissements étrangers en IA et le 1er pays hébergeur des centres de recherche et de décision en IA des leaders mondiaux.




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