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Les pionniers de l'innovation sociale
10 idées reçues sur l'entreprenariat social

16 juin 2016 Affaires
Vue 232 fois

10 Idées reçues  sur l’entreprenariat social

L’entreprenariat social est une manière d’entreprendre qui place l’efficacité économique au service de l’intérêt général. Le 16 juin l’Institut Français de Grèce invite les pionniers de l’innovation sociale pour donner envie aux jeunes d’entreprendre, eux aussi, des projets qui peuvent changer le monde. Encore trop méconnu du public, l’entreprenariat social fait l’objet de beaucoup d’idées reçues…

 

  1. La rentabilité n’est pas compatible avec l’objectif social d’une entreprise.

Il est tout à fait possible de combiner rentabilité et objectif social, des entreprises le prouvent tous les jours. L’entreprise sociale Wise Greece propose à la vente des produits du terroir grec, issus de petits producteurs, et les bénéfices des ventes sont reversées sous forme de dons alimentaires à des associations.

 

  1. Il y a peu d’aides pour les entrepreneurs sociaux et il est difficile de se lancer seul.

Il existe de nombreuses structures d’accompagnement pour se lancer dans l’entreprenariat social en France mais aussi en Grèce : aides locales, incubateurs, accélérateurs, comme Ashoka.

 

  1. L’ impact est trop petit, on ne va pas changer le monde !

Plusieurs études ont démontré que l’action des entrepreneurs sociaux a un véritable impact sur la société. Certains entrepreneurs sociaux ont même une influence grandissante sur les politiques publiques. Sur la plateforme KissKissBankBank, 51 608 194 € ont été collectés pour 21 602 projets créatifs ou innovants grâce à 917 827 internautes.

 

  1. L’entreprenariat social n’a pas d’avenir.

De plus en plus de cours des programmes universitaires en France ont pour thème l’entreprenariat social. En Grèce également, ce thème commence à susciter de plus en plus d’intérêt puisqu’il représente une solution face à certains problèmes sociétaux. Ainsi, Bibliothèques sans frontières a su évoluer avec son temps en passant de bibliothèque à médiathèque avec la IdeaBox qui se transforme en 20 minutes, d’une boîte à un espace de 300m2.

 

  1. Il faut avoir fait de grandes études pour se lancer.

Pour créer une entreprise sociale pas besoin de sortir d’une grande école de commerce. Les bonnes idées ne sont pas liées aux études. Adrien Aumont a quitté l’école à 14ans, n’a aucun diplôme et est devenu le leader européen de la finance participative sur internet.

 

  1. L’entrepreneur social est un rêveur voué à l’échec.

Monter un projet ayant un impact social tout en restant rentable est un défi mais ce n’est pas impossible. L’utilisation de business plan et l’accompagnement par un incubateur permet d’obtenir le soutien nécessaire au montage du projet. C’est pour cela que Social Impact Hub accompagne plusieurs projets chaque année lors des Social Impact Award.

 

  1. Il faut avoir des compétences spécifiques.

Il n’est pas nécessaire d’être comptable ou juriste pour monter son entreprise sociale, se faire accompagner des bonnes personnes permet d’obtenir les conseils et l’appui nécessaire. L’idée et la motivation sont plus importantes que de véritables connaissances en business plan.

Nicolas Huchet a pu créer sa main bionique grâce à un fablab et un plan en open source avec le travail de volontaires motivés.

 

  1. Il faut s’entourer d’une grande équipe.

La plupart des entrepreneurs sociaux ont commencé avec leurs proches avant d’étendre leur réseau. Natalia a démarré son projet Blood-E, grâce à une idée qu’elle a développé avec l’appui de trois amis.

 

  1. Il est difficile de se financer en Grèce et en France quand on est un entrepreneur social.

De plus en plus de sites en ligne voient le jour pour proposer aux particuliers de faire appel à leur réseau plutôt qu’aux canaux traditionnels. HelloMerci soutient ainsi des projets avec des prêts à taux 0 et le slogan « empruntez à des gens qui vous veulent du bien ».

 

  1. Être entrepreneur est une mentalité, on ne peut pas tous le devenir.

Foivos Tsaravopoulos travaillait sur une étude pour une ONG lorsqu’il a eu l’idée de monter son projet « Paths of Greece » et de s’y consacrer à plein temps. Parfois, il suffit d’un déclic pour se lancer dans l’entreprenariat.

 

Alors à qui le tour d’inventer d’autres solutions aux besoins de notre société ?

L’Institut Français de Grèce a lancé, le 4 avril, le cycle « Jeunesse Innovante » dans le but de mettre en lumière de jeunes entrepreneurs grecs et français qui inventent le monde de demain. Après avoir été crée en France, le mouvement des conspirateurs positifs envahit la Grèce ! Toi aussi, viens faire ton coming-out de conspirateur positif le 16 juin à partir de 19h !

https://www.facebook.com/events/269458096738852/permalink/274382466246415/

http://ifa.gr/fr/livre-idees-savoirs-fr-fr-1/debats-d-idees/6716-les-entrepreneurs-du-changement-fr

 




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