Exposition : "La voix du peuple - Journal de guerre"
La voix du peuple – Journal de guerre Les artistes réagissent à la guerre, à l’occasion des commémorations du 7 octobre Commissaire : Nitzan Shoval Abiri Du 8 au 31 octobre 2024 Vernissage : 8 octobre à 18h00 à l’Institut Roumain et à 19h30 à l’Institut Français de Tel Aviv
Le Musée Janko-Dada à Ein Hod en collaboration avec l’Institut Français d’Israël et l’Institut Roumain de la Culture de Tel Aviv présentent le projet Kol Ha’am – Journal de Guerre à Tel Aviv, dans les deux institutions.
Une année s’est écoulée depuis l’attaque du 7 octobre, laissant le pays sous le choc, meurtri et muet face aux horreurs perpétrées. Les premiers jours suivant l’assaut ont été marqués par une paralysie générale, le silence et l’incapacité à trouver les mots pour exprimer l’ampleur de la souffrance et de la stupeur. Pourtant, ce marasme portait les germes d’un puissant élan créatif. En quelques jours, les réseaux sociaux ont été littéralement envahis de représentations visuelles, certaines reflétant les événements tragiques, d’autres y réagissant. Le premier jet, sporadique, des artistes, illustrateurs et autres créateurs, s’est rapidement transformé en une véritable vague. Alors qu’Israël traverse l’une des crises les plus graves de son histoire, la création artistique, toujours en éveil, est devenue plus pertinente que jamais.
En tant que musée dédié à la préservation du patrimoine culturel du mouvement Dada, né en réaction aux horreurs de la Première Guerre mondiale, le musée Janko-Dada, lance au début du mois de novembre 2023 un appel public, invitant les artistes à partager leurs créations en réaction à la tragédie, sur sa page Instagram . Des œuvres relatant les événements, l’état d’esprit général et les émotions qui submergeaient la société y ont été publiées chaque jour.
Aujourd’hui, un an après la tragédie, le musée a choisi de proposer une sélection d’œuvres, certaines déjà publiées sur la toile, d’autres créées au cours de cette année pesante et douloureuse. L’Institut français d’Israël et l’Institut Roumain se sont tout naturellement associés à cette initiative.
L’exposition vise non seulement à exprimer le choc et la souffrance, mais aussi à documenter les processus qui reflètent l’état de la société et servent parfois à gérer, surmonter et guérir le traumatisme. L’art permet souvent aux artistes, comme à leur public, de transcender des situations impossibles et inconcevables. Il a, à maintes reprises, dans le passé comme dans le présent, servi d’outil d’introspection et de réflexion personnelle, offrant ainsi une documentation vivante et émouvante de son époque.
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