La valeur de l’enseignement français à l’international
Reconnue pour la qualité de son enseignement supérieur, la France accueille chaque année près de 280 000 étudiants étrangers. Malgré la concurrence internationale, ce séjour francophone constitue un atout pour intégrer le marché du travail.
Des établissements qui attirent les étudiants internationaux…
Avec près de 365 000 étudiants internationaux accueillis en 2022, la France est le 4e pays le plus attractif selon l'Institute of International Education. Les raisons de cette attractivité : la qualité de l’enseignement et le faible coût des études en moyenne.
Les étudiants étrangers peuvent s’appuyer sur un réseau d’excellents établissements d’enseignement supérieur qui s’étend sur tout le territoire.
À Paris d’abord : le sondage annuel du bureau d’études britannique Quacquarelli Symonds place depuis plus de 10 ans la capitale dans le top 10 des « meilleures villes étudiantes au monde ». Plus d’un tiers des étudiants internationaux en France choisissent pour point d’ancrage la région parisienne.
Au-delà de Paris, Lyon, Toulouse (également présentes dans le top 100 de Quacquarelli Symonds en 2023) Lille, Montpellier, Rouen ou encore Rennes sont aussi très appréciées par les étudiants étrangers.
… et des diplômes qui séduisent les recruteurs
Les secteurs dans lesquels les diplômes français s’exportent bien sont nombreux. Parmi eux, la finance, mais aussi l’ingénierie et l’informatique. Les écoles d’ingénieur françaises sont réputées pour l’exhaustivité de leur formation. Elle comprend l’acquisition de solides bases théoriques avec le développement de savoir-faire en lien avec le monde industriel. Résultat : environ 16 % des ingénieurs diplômés en France trouvent un emploi à l’international selon les diverses enquêtes de l’association des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) menées ces 10 dernières années (Période Covid exceptée).
Autre domaine d’activités dans lequel les diplômes français ont la cote : les métiers du luxe, de l’hôtellerie et de la gastronomie, assimilés à des savoir-faire typiquement hexagonaux.
Un système en pleine évolution
L’enseignement universitaire français tire son prestige d’une approche académique héritée du Siècle des Lumières. Sa pédagogie met l’accent sur la maîtrise de l’abstraction et la transmission verticale des connaissances. Les établissements d’enseignement supérieur adaptent peu à peu cette tradition au contexte de la compétition mondialisée. Ils développent les cursus professionnalisants, accentuent leur ouverture à l’international notamment à travers des doubles diplômes.
C’est tout l’enjeu de la réforme LMD mise en place depuis le milieu des années 2000. Les diplômes français bénéficient désormais du système d’uniformisation mis en place dans 45 pays (États de l’espace économique européen, Turquie et Russie). Au-delà de ce périmètre, les équivalences de diplôme s’obtiennent dans les centres NARIC-ENIC ou à l’ambassade de France du pays d’accueil.
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