Les acteurs gouvernementaux et associatifs français et mongols échangent sur l’égalité femmes/hommes
24 mars 2017 – Oulan – Bator (Mongolie). C’est au 5e étage de la « Tuushin Tower » que s’est tenu le premier séminaire franco-mongol sur le genre. Un évènement attendu qui devrait renforcer les liens entre les deux pays dans le domaine des droits sociaux et de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce séminaire qui s’est inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le Ministère du Travail et de la protection sociale mongol a rassemblé des acteurs mongols du Comité national sur l’égalité des genres, de la Commission Nationale des Droits de l’Homme ainsi que des ONG luttant contre la violence domestique dans l’optique de comparer les situations en Mongolie, en France ainsi que de manière plus générale en Europe.
Susciter le débat et sensibiliser, tels étaient les objectifs de cette rencontre.
Ainsi, ce sont plus de soixante personnes qui ont répondu présentes et qui ont pu échanger avec des experts internationaux tels que Madame Naomi Kitahara (Représentante du Fonds des Nations Unies pour l’aide à la population, FNUAP) ou encore Monsieur Maxime Forest (Enseignant chercheur à Sciences Po, Membre exécutif du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes) qui est intervenu lors d’une présentation particulièrement appréciée "Quelles conditions pour des politiques d'égalité efficaces? Un regard comparé sur les politiques menées au sein de l'Union Européenne ».
Si cette rencontre a été possible et a eu un tel succès, la chose n’est pas due au hasard. En termes d’activisme et de dialogue social autour de l’égalité de genres, la société civile mongole a été et demeure particulièrement active et engagée. En effet, depuis 1992, après plus de soixante-dix ans de communisme et ce, de manière concomitante avec l’instauration d’un nouveau régime démocratique, l’on a vu se constituer dans le pays un mouvement associatif exclusivement féminin et bien organisé qui a lutté pour pouvoir participer à la construction de cette nouvelle démocratie mongole.
Ce qu’il fallait retenir de cette rencontre ce sont les convergences possibles et existantes qui se sont dégagées des discours et des actions déjà entreprises par les différents acteurs présents.
Un séminaire qui s’est achevé par la projection du film de Frédérique Bedos « Des femmes et des hommes » et qui signe l’entrée de la France dans le paysage du genre en Mongolie. L.L.L
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