I-lab 2018 : 64 lauréats au concours national pour l'innovation deep tech

18 juillet 2018 Affaires

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Inventer le monde de demain. C’est le défi du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui s’efforce depuis 20 ans, avec le concours i-Lab, de favoriser la création d’entreprises innovantes, d’accompagner le développement de ces startups et d’encourager l’esprit d’entreprendre.

Sur les 383 candidatures reçues cette année, le jury a retenu 64 projets, parmi lesquels 14 Grands prix qui viennent récompenser les projets s’inscrivant dans l’un des dix défis sociétaux définis par l’agenda stratégique France-Europe 2020. Les Grands prix seront épaulés par un parrain pour les aider dans leur développement (recherche de financements, lancement du produit, etc.).

Le concours

Grâce au concours i-Lab, les projets lauréats reçoivent une subvention pouvant aller jusqu’à 450 000 euros. Le label i-Lab est aujourd’hui une référence dans l’innovation et un tremplin pour les deep tech, startups spécialisées dans les technologies innovantes.

Les projets

Les lauréats sélectionnés doivent avoir établi le concept de leur produit et être proches de la création d’entreprise ou de venir de la créer. Ils s’inscrivent tous dans les thèmes de l’agenda France-Europe 2020, avec cette année une forte présence de projets liés au défi sociétal « Santé et bien-être » (31 projets sur 64).

Les profils

La plupart des projets issus de la recherche publique proviennent d’unités mixtes (universités et organismes de recherche). Le niveau de formation des lauréats est élevé : plus de 90 % des candidats sont titulaires d’un bac+5 ou plus, 40 % sont docteurs et 30 % ingénieurs.

i-Lab en chiffres

- Depuis sa création, le concours a permis la création de 1 914 entreprises dont 70 % sont toujours en activité ;

- Plus de 50% de ces entreprises sont issues de la recherche publique ;

- En 20 ans, le concours a mobilisé 430 millions d’euros pour aider les 3 412 lauréats dans la création ou la croissance d’entreprises technologiques ;

- De plus en plus de femmes entrepreneures : elles représentent 20% des lauréats cette année (contre 5% en 2017).