Inscription à la newsletter
s'inscrire / se connecter

Sites pays et partenaires

Membres :
0 200 500 1000 2000 5000 10000+
Actualités
Partager sur :

La France, premier écosystème européen de startups

13 mars 2025 Affaires
Vue 2845 fois

L'European Startup Nations Alliance (ESNA), organisation européenne spécialisée dans l’innovation entrepreneuriale, vient de publier son rapport 2024 qui analyse les écosystèmes startups de 24 pays et qui place la France en tête pour la deuxième année consécutive. La France devient aujourd’hui le leader européen en matière de politiques publiques en faveur de l’innovation, comme le montre d’ailleurs une étude du ministère de l’économie sur les startups.

Le rapport de l'ESNA évalue les progrès des pays européens dans la création de startups et le développement d'écosystèmes favorables. Pour rédiger ce rapport, l’ESNA s’est appuyée sur huit « standards d'excellence », parmi lesquels la création rapide de startups, la présence de talents dans l’entreprise, l’innovation dans la réglementation, l’accès au financement, la prépondérance du numérique, l’inclusion sociale et la diversité.

 

La France en position de leader

 

Comme le souligne Bpifrance, banque publique d’investissement, ce rapport « oriente les politiques publiques en matière d’innovation, en mettant en avant les bonnes pratiques et en encourageant l’alignement des politiques nationales sur les meilleures pratiques européennes ». Son objectif est ainsi de « créer un environnement favorable au développement des startups et de renforcer les opportunités pour les entrepreneurs technologiques en Europe ».

Plus précisément, le rapport 2024 montre les progrès des 24 pays européens en matière d’accès au financement et d’attraction des talents, avec un taux de mise en œuvre moyen de 61% (contre 54% en 2023). La France se classe au premier rang pour la deuxième année consécutive, avec un score de 93%.

La France a en effet obtenu un score maximum dans trois secteurs :

  • l’accès au financement, grâce à la « mobilisation significative des mécanismes publics de financement », dans le cadre notamment du plan France 2030 ;
  • la création d’un système d’options sur actions, permettant d’attirer et de retenir les talents ;
  • l’accent porté sur l’inclusion sociale, la diversité et le respect des valeurs démocratiques. Autant de valeurs qui garantissent l’égalité d’accès aux opportunités pour les entrepreneurs , nécessaires pour concrétiser « leurs idées et un accès équitable aux technologies et compétences, essentiel pour un écosystème de startups inclusif et diversifié », indique pour sa part le ministère de l’économie.

 

Pour consolider sa position de leader, selon le ministère, la France « peut s’appuyer sur ses leviers stratégiques qui contribuent par ailleurs à rendre l’Europe plus compétitive en matière d’innovation ». Dans son rapport, l’ESNA appelle en effet à « une action coordonnée pour réduire les disparités nationales, simplifier les processus et renforcer les outils d’attractivité pour les talents ».

 

Les startups françaises, un tissu industriel en plein expansion

 

La publication de ce rapport intervient au moment où une étude de la Direction générale des entreprises du ministère de l’économie, intitulée « Les startups : tissu industriel de demain ? », analyse la croissance du secteur et son développement durant ces dernières années.

Selon cette étude, le nombre de startups créées est passé de 13 000 en 2016 à 16 600 en 2021, en retenant à 8 ans le seuil d’âge, et de 18 800 à 22 700 pour celles qui ont plus de douze ans. Globalement, le secteur, soutenu par des dispositifs d’aides de l’État, est en développement. Dans ce dernier cas, le stock de startups croît de 500 à 1000 par an.

Au niveau des secteurs d’activité, les startups observées sont principalement actives dans les secteurs de l’information et la communication (un peu moins de 40 %) et des activités spécialisées, scientifiques et techniques (30 %). En moyenne, pour le seuil des moins de 8 ans, les startups sont de très petites entreprises employant sept personnes en équivalent temps plein (ETP) et réalisant un chiffre d’affaires d’un million d’euros. Même si ces entreprises sont de taille réduite, sur le plan de l’emploi dans les startups, celui-ci est passé de quelques 166 000 salariés en 2016 à presque 200 000 en 2021.

 

Un accompagnement et un soutien des pouvoirs publics

 

Comme le fait remarquer également le rapport de l’ESNA, la note du ministère de l’économie relève qu’en France, les startups bénéficient de différents dispositifs de soutien adaptés à leurs besoins. Le soutien au développement des startups en France prend en effet des formes diverses pour couvrir leurs besoins spécifiques. Les pouvoirs publics accompagnent et soutiennent la recherche, le développement et l’innovation par des mesures ciblées tout au long du cycle de développement des startups.

Parmi ces dispositifs :

  • les actions de la Mission French Tech, créée en 2013, qui a pour objectif global de promouvoir l’écosystème et de créer des conditions favorables au développement des startups ;
  • une aide financière adaptée aux premières phases de développement, via des aides directes accordées par Bpifrance, comme le concours i-Lab, créé pour soutenir les futurs créateurs d’entreprise ou des entreprises de moins de deux ans porteuses de projets très innovants ;
  • la bourse French Tech qui a également pour but d’encourager la création d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance.

 

Pour en savoir plus : 

Le rapport de l'ESNA

« Les startups : tissu industriel de demain ? »




Commentaires

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.