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Ma thèse en 180 secondes : Pierre-Damien Fougou lauréat du prix des lycéens

07 juin 2022 Affaires
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Pierre-Damien Fougou, alumni d'origine togolaise doctorant de l’Université de Bordeaux a obtenu le Prix des lycéennes et des lycéens lors de la finale nationale du concours Ma Thèse en 180 secondes

Le concours Ma Thèse en 180 secondes est une épreuve de vulgarisation scientifique francophone, organisée en France depuis 2014, qui permet à des doctorants nationaux ou internationaux de présenter le sujet de leur thèse devant un jury et un public très divers, en 3 minutes chrono. Les candidats doivent exposer leur sujet de recherche, en français et en termes simples, de façon concise, convaincante et ludique. Et les doctorants n’oublient pas en général de le faire avec un certain humour. 

 

Un palmarès qui relie les universités françaises

 

Après des mois de finales régionales puis une demi-finale nationale, 16 doctorantes et doctorants sont restés en lice. Ils ont ainsi concouru, le 31 mai à Lyon, pour la finale française du concours, au cours de laquelle cinq d’entre eux ont été récompensés par le jury, le public et des classes de lycées pour l’exposé de leurs sujets de recherche en trois minutes (et pas une de plus).

Toute la France, avec des Universités réparties sur tout le territoire, était ainsi représentée dans le palmarès final. Les 1er, 2e et 3e Prix du jury sont allés respectivement à Alphanie Midelet de l’Université Grenoble Alpes, Oscar Cosserat de La Rochelle Université et Maxime Robic de l’Université de Rennes 1. De leur côté, Anaïs Perrichet de l’Université Bourgogne Franche-Comté a reçu le Prix du public, tandis que Pierre-Damien Fougou, de l’Université de Bordeaux, a obtenu le Prix des lycéens. 

 

 

 

Une thèse sur une problématique africaine, mais pas seulement

 

Pierre-Damien Fougou est un juriste d’origine togolaise, doctorant en droit à l’Institut de recherche en droit des affaires et du patrimoine de l’Université de Bordeaux, arrivé du Togo en septembre 2018 pour suivre un master en droit des affaires. Sa thèse, intitulée La monnaie électronique dans les espaces bancaires européen, sous régionaux africains et OHADA (Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires) porte sur le statut et l’usage de la monnaie électronique dans les espaces bancaires européens et surtout africains.

Comme il l’explique lui-même :  "Je voulais un sujet qui porte sur l’Afrique mais pas que, un sujet plus d’actualité qu’un sujet historique, avec plus d’impact et peut-être des solutions. Pourquoi une banque centrale africaine n’existe pas à l’instar de la Banque centrale européenne ? Pourquoi pas de monnaie africaine commune ?", s‘interroge le doctorant.

 

Un doctorant poussé vers le haut

 

"Cela fait plaisir de savoir que les plus jeunes apprécient ce que je fais ! Ce que je retiens aussi de cette expérience, c’est qu’on s’est tous et toutes poussés vers le haut". C’est en ces termes que s’est exprimé Pierre-Damien Fougou à l’issue de sa prestation, au moment de la remise du Prix des lycéennes et des lycéens remis par deux élèves de l’académie de Lyon.

Sur le site de son université d’accueil (Université de Bordeaux), un très sympathique portrait montre Pierre-Damien Fougou comme un "adepte du droit et d’éloquence, simple et basique" qui se destine à une carrière d’avocat. Pourtant, précise le site de l’Université, "c’est toujours avec une grande simplicité et humilité que le doctorant aborde de front tous les aspects de sa vie". Il a ainsi choisi "de façon évidente de poursuivre jusqu’au plus haut diplôme dans ce domaine : une thèse". Le jeune doctorant n’exclut pour autant « aucune opportunité comme passer le barreau, et/ou faire de l’enseignement et de la recherche, ou encore se spécialiser en droit international »

Autre "corde à son arc, non négligeable : l’éloquence", souligne encore l’Université de Bordeaux. Pierre-Damien Fougou a en effet participé au Togo à un concours de joute verbale francophone et, à Bordeaux, il est membre d’une "association étudiante ayant pour objectif de libérer la parole par l'écriture, l'éloquence et le débat". Ce sont tous ces atouts qui l’ont fait couronner cette année, d’autant qu’il avait déjà été finaliste régional du concours l’an dernier. Bref, un doctorant simple et basique, peut-être, mais en tout cas persévérant !

 

Des finales dans 33 pays et une finale internationale au Québec

 

Au-delà de la France, puisque le Concours Ma thèse en 180 secondes est un concours francophone, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) coorganise des finales nationales du concours dans 33 pays. 

Au terme de ces finales, 13 lauréats seront sélectionnés pour se rendre à Montréal pour la grande finale internationale qui aura lieu le 6 octobre prochain. Ils y rencontreront les finalistes de la France (représentée par le 1er Prix national, Alphanie Midelet), mais aussi ceux de Belgique, du Canada, du Maroc, de Suisse, d’Irlande et du Consortium Europe centrale. Une organisation qui, selon l’AUF, relève du défi, mais qui est aussi "un moment de rencontres et de partages pour ces jeunes chercheuses et chercheurs du monde entier".

 

Pour en savoir plus :  

 

Crédit photo : © MT180 France universités-CNRS – David Pell

 




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