Villeurbanne, capitale française de la culture en 2022
Parmi les neuf villes françaises qui concouraient pour décrocher ce nouveau titre, le ministère de la culture vient de désigner la ville de Villeurbanne comme première Capitale française de la culture en 2022. Ce label récompensera, tous les deux ans, une ville moyenne se démarquant notamment par son soutien à la création, la valorisation de son patrimoine, la transmission artistique et culturelle.
Parmi les neuf villes françaises qui concouraient pour décrocher ce nouveau titre, le ministère de la culture vient de désigner la ville de Villeurbanne comme première Capitale française de la culture en 2022. Ce label récompensera, tous les deux ans, une ville moyenne se démarquant notamment par son soutien à la création, la valorisation de son patrimoine, la transmission artistique et culturelle.
Un jury national, nommé par la ministre de la Culture, a auditionné les neuf communes et groupements de communes présélectionnés pour attribuer la première édition du label Capitale française de la culture, un projet qui s’inspire des Capitales européennes de la culture qui, depuis leur lancement en 1985 par la Commission européenne, connaissent un véritable succès public.
La culture au cœur d’une stratégie d’avenir
Neuf villes françaises, de métropole ou d’outre-mer, parmi la trentaine de villes qui avaient fait acte de candidature, ont été au préalable présélectionnées. Toutes ces villes, comptant de 20 000 à 200 000 habitants, ont présenté un projet culturel qui met en valeur la richesse et la diversité de leur territoire.
C’est le cas des neuf postulantes : la Communauté d’agglomération du Grand Angoulême, la ville de Brest, de Laval, du Mans, de Metz, de Saint-Paul de la Réunion, de Sète, la Communauté de Communes du Val Briard et la ville de Villeurbanne qui l’a finalement emporté. Autant de villes et/ou de collectivités qui portent toutes des « projets ambitieux » qui leur permettent de se « projeter dans l’avenir en plaçant les arts et la culture au cœur de leurs stratégies ».
Des critères clairs et cohérents
Plus précisément, selon les règles édictées par le ministère de la culture, les projets présentés par les villes candidates devaient présenter « une vision et une stratégie culturelle claires et cohérentes » qui ont été évaluées par le jury national.
Cette stratégie devait répondre à une dizaine de critères, tels que le caractère innovant du projet, la transmission artistique et culturelle, la participation des habitants au projet, le rayonnement et la coopération internationale, l’accessibilité aux personnes handicapées, la solidarité territoriale, la capacité de mise en œuvre et l’inscription dans la durée, mais aussi le développement du tourisme.
A Villeurbanne, la jeunesse au coeur du projet culturel
La ministre de la culture a ainsi salué le choix de Villeurbanne par le jury, cette ville toute proche de Lyon, qui aime à se définir comme « la première des deuxièmes villes de France ». Se présentant comme une « cité jeune et en croissance, riche de son histoire industrielle », elle a en outre comme atout d’avoir « choisi la jeunesse pour force et cible de son projet culturel urbain ».
La ville de Villeurbanne entend en effet « renouer avec sa tradition d’éducation populaire et innover dans ses actions d’éducation artistique et culturelle ». Pour y parvenir, souligne la ministre, « elle compte s’appuyer aussi bien sur son patrimoine méconnu, ses forces associatives que sur les grandes institutions culturelles et les ressources universitaires présentes sur son territoire ».
Un label comme moteur de la relance
L’attribution de ce label s’accompagne d’un financement des collectivités locales concernés mais aussi d’une dotation particulière d’un million d’euros, cofinancée par le ministère de la Culture et par la Caisse des Dépôts pour cette première édition. Dans le contexte actuel de crise sanitaire et économique, les financeurs estiment en effet que la culture, comme secteur créateur d’emplois, peut devenir « l’un des moteurs de la relance ».
Le ministère de la culture relève ainsi que « l’économie culturelle irrigue de nombreux autres secteurs comme le tourisme, l’hôtellerie et la restauration, qui sont les secteurs actuellement les plus touchés par la crise sanitaire ». Aussi, le label Capitale française de la culture peut-il contribuer « au renouveau territorialisé de cette économie ».
Pour en savoir plus :
- La sélection de Villeurbanne
- Le projet des Capitales françaises de la culture
Crédit photo : © Gerald Villena - stock.adobe.com
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