Choose France : maintenir le cap de l'attractivité
Le sommet annuel Choose France ayant été reporté en juin en raison de la crise sanitaire, le Président de la République française a souhaité, sans attendre ce rendez-vous en présentiel, s’entretenir avec une centaine de dirigeants de grands groupes étrangers par visioconférence le 24 janvier dernier.
Cet échange a permis « de maintenir le contact » avec de grands acteurs économiques du monde entier et de faire un « point d'étape sur leurs projets d'investissement en France ». Car, comme le rappelle le site web de la présidence, ce rendez-vous était aussi l'occasion pour le Président Macron « de rappeler sa volonté de poursuivre une politique favorable aux investissements et de valoriser l'attractivité de l'économie française ».
Le plan France Relance, pour sortir de la crise
Cet échange a été l’occasion de réaffirmer la stratégie économique de la France : mener des « réformes profondes », malgré la crise sanitaire, et « être pro-business », notamment par la baisse des impôts sur les entreprises, une attitude qui « a déjà permis de renforcer considérablement l'attractivité de la France ».
Le Président a ainsi rappelé que le Gouvernement venait de lancer le plan France Relance, d’un montant de 100 milliards d’euros, qui doit « préparer la France pour la prochaine décennie ». Ce plan décline en effet plusieurs buts à atteindre, parmi lesquels « l'avènement d'une économie plus verte avec les rénovations énergétiques et les nouvelles mobilités » ainsi que « la transformation numérique ».
Les sommets Choose France, malgré la crise
Attirer les sociétés pour qu’elles viennent plus nombreuses investir en France, faire en sorte qu’elles « choisissent la France », tels sont les objectifs clairs des sommets Choose France qui, depuis 2017, réunissent chaque année à Versailles environ 200 patrons internationaux pour les inciter à investir en France. Pour la France, ces sommets contribuent à insuffler un « dynamique de long-terme » qui s’inscrit dans le cadre « d'une réflexion collective sur la façon de repenser et réorienter nos modèles économiques pour un monde post-COVID plus résilient et plus juste ».
Pour ce mini-sommet avec les grands dirigeants mondiaux, qui s’est donc tenu sous la forme d’une visioconférence, était également présent le ministre du commerce extérieur selon qui, malgré la crise, il y a « une bonne dynamique d'investissement en France ». Certes poursuit le ministre, « le volume global est en baisse mais beaucoup moins que pour la Grande-Bretagne ou l'Allemagne ».
L’AGENDA DE DAVOS, APRÈS LA CRISE
C’est dans ce contexte attentiste et au lendemain même de ce mini-sommet Choose France, que le chef de l'Etat français a défendu à nouveau l'attractivité du pays au cours d’un échange avec le Président et fondateur du World Economic Forum. Cet entretien vidéo qui s’est tenu le 26 janvier dans le cadre de l'Agenda de Davos, une série d’événements virtuels sur le thème de la « grande réinitialisation » du monde après la pandémie, avait pour but de tracer l’esquisse d’une reprise économique à l’échelle mondiale. Il s’agissait en effet, selon le Président, de « faire le lien entre le monde d’aujourd’hui et le monde d’après », de « bâtir l’économie de demain », c’est à dire une économie qui « va devoir penser à la fois l’innovation, la vulnérabilité et l’humanité, et donc qui va devoir construire une autre compétitivité compatible », en aidant notamment à « la résolution des problèmes climatiques ».
En savoir plus :
- sur le mini-sommet Choose France
- sur l’Agenda de Davos organisé par le World Economic Forum
Crédit photo : © elysee.fr
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