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Histoire d'Alumni - Portrait de Georgios SIOLAS

30 janvier 2024 Communauté
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1. Quel est votre parcours d’études ? 

J'ai effectué mon DEA en sciences cognitives puis un doctorat en informatique, tous les deux à Paris 6 Pierre et Marie Curie.

 

2. Qu’est-ce que vous ont apporté vos études en France ? En quoi votre passage en France a eu un impact sur votre situation actuelle ?

Ma directrice de thèse m'a orienté vers un nouveau domaine de recherche avec une grande profondeur et un grand potentiel de développement. Les connaissances acquises au cours de mon doctorat en France m'ont apporté et m'apportent toujours la grande expertise technique nécessaire pour être scientifiquement informé et académiquement compétitif.

 

3. Aujourd’hui, où en êtes-vous dans votre carrière ? Que se passe-t-il en Grèce dans ce domaine et en quoi pensez-vous que la coopération internationale est importante dans ce domaine ? Parlez-nous des groupes internationaux de réflexion auxquels vous participez ? 

Je suis actuellement membre du laboratoire et du personnel enseignant du département d'ingénierie électrique et informatique de la NTUA. Ma spécialité est l'intelligence artificielle, - domaine très pointu - qui a également fait l'objet de mon doctorat en France il y a plusieurs années. Les développements dans ce domaine en Grèce sont similaires à ceux qui se produisent dans le monde entier du point de vue de l'utilisateur final, l'intégration dans l'industrie est moindre en raison de la taille du marché. La collaboration internationale par le biais de programmes de recherche européens est le principal moteur du laboratoire pour produire des travaux de recherche.

 

4. Continuez-vous d’entretenir des liens de coopération avec la France ? Si oui, les quels ? 

Au fil des ans, nous avons collaboré et nous nous sommes liés d'amitié avec des universitaires et des chercheurs de différents pays, y compris la France. Nous collaborons dans le cadre de projets, mais aussi de manière indépendante pour publier et organiser des conférences. De plus, si l'un de nos étudiants NTUA est intéressé par des études de troisième cycle en France, nous le mettons en contact avec nos collègues en France. Les exemples les plus récents sont des jeunes qui ont poursuivi leurs études à l'École polytechnique et à Paris-Saclay.

 

5. Quels sont vos conseils pour ceux qui poursuivent leurs études ou cherchent un travail en France après leurs études ?

Je ne parlerai que de la partie des études que je connais. Le conseil que je donne toujours aux jeunes qui s'intéressent aux études supérieures est de ne pas se contenter de soumettre leur dossier et remplir les fiches officielles, mais de prendre directement contact avec les laboratoires et les professeurs concernés pour discuter et apprendre à se connaître, apprendre à connaître le travail qu'ils font. En d'autres termes, ils doivent établir une communication personnelle et montrer qu'ils ont des intérêts de recherche communs. Il est également utile d'avoir fait quelques publications. Enfin, surtout pour la France, je leur dirais d'être prêts à travailler et à lire beaucoup lorsqu'ils sont en France, car le niveau et les exigences sont très élevés. C'est ce dont je me suis rendu compte en faisant mes études là-bas, bien que je sois issu d'une grande école grecque d'informatique.




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